jeudi 25 juin 2009

L'appel du sang!



Dans la collection Jai Lu, un roman d'épouvante a attiré mon attention. Etant fan du genre avec la science fiction, les charmes de cet ouvrages ne m'ont pas laissé indifférent. Pourquoi? Par son originalité, la profondeur des personnages qui y sont décrit, et le voile de mystère qui les entoure sous couvert d'atrocité et de barbarie. Il traite en fait un des grand thèmes de la violence, de la débauche, en un mot de la barbarie d'un monde froid et dure. C'est « l'appel du sang » de John Russo, éditer en 1989, et publié la première fois sous le titre anglais d' « awaneking ». Il raconte l'histoire de Benjamin Latham, vivant dans la ville d'Hanna Towns en Pennsylvanie prés de Philadelphie aux Etats-Unis aux temps de la Révolution américaine. Benjamin est un loyaliste, fidèle au roi de Grande-Bretagne, et peu apprécié de ses contemporains. C'est aussi un médecin qui méne de nombreuses expérimentations sur le sang humain. En cela, la foule avait trouvé une excuse pour le pendre, car lors de ses expérience il en profitait pour gouter au sang de ses patients, sang qu'il considérait comme nutritif et médicamenteux. Ainsi, on l'accusait de vampirisme!

Aussitôt on le juge et on le pend. Mais voilà que quelques temps plus tard, Benjamin se réveil bizzarement dans sa tombe, en pleine journée. Il s'intérroge, combien de temps a t-il dormi, un jour, une semaine, un mois? Non, deux cent années le sépare de sa mort et de sa résurrection. En pleine forme d'une jeunesse retrouvée, il doit cependant faire face à sa malediction: l'appel du sang ! Est-il réellement un vampire? Comment sa transformation a t-elle pu se produire? Pourquoi? Autant de questions qu'il se pose et auquel il va tenté de répondre tant bien que mal.


Les points positifs: un ouvrage d'une grande profondeur de scénario divisé en deux parties parrallèle. Celle du vampire assoifé de sang qui se retrouve du jour au lendemain projeté dans une époque auquelle il n'appartient pas. Et le flic Vargo tiraillé par ses propres problèmes personnels, et qui est prés à en découdre avec ce tueur en série qui se prend pour un vampire!


Les points négatifs: On aurait plus creusé le problème de la société en déperdition qu'il ne l'ai fait dans ce roman. Bien évidemment, l'auteur, comme la plupart des auteurs de romans d'épouvantes de cette époques a un peu trop forcé sur les zones érogènes du roman et sa symbolique sexuelle, de façon répétitive tout au long de l'ouvrage. L'amourette Léonora et Benjamin est trop superficielle, vaseuse et mielleuse, ce qui rend une partie de l'histoire quasi insipide, qui traine trop sur le long. On s'attendrait presque à ce que cet ouvrage donne lieu à une suite sur la fin...

2 commentaires:

Pauline a dit…

salut je trouve ta critique très explicite. Ca m'a donné envie de lire le livre. Popy

Othman a dit…

Merci.

J'ai pas trouver d'illustration sur le web, je vais devoir mettre un scan du livre.